
Ce soir-là, il n’y avait que des femmes et des jeunes filles en devenir. Toutes se sont prêtées au jeu du portrait journalistique. Lors de cet atelier d’écriture organisé dans le cadre de ma résidence de journalisme et en partenariat avec la présidente de la bibliothèque De la Forêt aux Livres Myriam Ariza, de beaux textes ont vu le jour en moins de deux heures. Il est vrai que l’ambiance était studieuse pour un vendredi soir et à la veille des vacances de Pâques. Bonne découverte des textes réalisés dans le magnifique cadre de l’auberge de la Croix Blanche du Gâvre qui nous a ouvert ses portes pour cet atelier.

Portrait de Manon par Anaé. Une jeune fille plutôt poétique. Une salopette par-dessus un pull, le mot Schmouf. Une fille assez originale ! Une vie qu’elle qualifie « cool et poétique ». A la question : « Avez-vous une famille ? », elle me répond « Oui ! » comme si tout le monde en possédait une, elle est aussi très proche de sa sœur, elles se font plein de bisous « câlins ». Dans sa famille il y a une bonne entente, mais parfois des disputes. Elle qui a de l’imagination voudrait être artiste. Sa passion, tout aussi harmonieuse, est la poésie. Son animal préféré est l’animal : Pourquoi ? Il est rusé. Sa couleur préférée très naturelle est le vert : « Vert pomme », précise-t-elle. L’animal qui lui fait le plus peur est la fameuse hyène et son fidèle rire « effrayant » nous dit notre future artiste. Aves deux adjectifs elle se qualifie : elle est donc rêveuse et poétique. Sa meilleure qualité : la folie. Son pire défaut : la susceptibilité. Je lui pose une question déjà posée : « Mais tu l’as déjà dit. » dit-elle fortement agacée. A des questions absurdes comme « Aimez-vous les gommes ? » elle rit et répond : « Je trouve ça pratique. » Elle aime aussi les feux de cheminée, qu’elle trouve harmonieux mais « qui font mal aux yeux » ajoute-t-elle. Elle n’est pas très fan de barbecues, à ce qu’il paraît. La farine, d’après elle, est superbe pour faire des gâteaux. Le sucre qu’elle mange en carreaux est très bon. Le sel qu’elle adore et le gras qu’elle déteste en me répondant : « Blaaaaaa ! » font d’elle une personne aimant beaucoup de choses !!Le vernis à ongles qu’elle aime moyennement et les écorces d’arbres qu’elle « adooooore » font d’elle ce qu’elle est : Manon Petit.

Portrait d’Anaé par Manon. Assise sur une chaise, une jambe par-dessus l’autre, pensive en écrivant soigneusement. Souriante et calme, joyeuse et attachante…et surtout un peu folle, elle écrit encore et encore ! Elle passe son temps dans sa maison à l’architecture moderne, elle aimerait plutôt une architecture ancienne à rêver parmi les pierres fissurées. La vie a pour elle un mystère, la naissance! Au contraire, la mort…partir en marchant ou en volant, tranquillement… n’est pas un problème. La pluie, chaude et humide que provoque l’été, la rend heureuse…le bruit des gouttes frappant sur sa fenêtre, lui apporte chaleur et réconfort, sous son abri plein de lecture! Rien de plus ressourçant que de bons amis! Hum!… la crème des pâtes carbonara dégoulinant au coin des lèvres est un bien bon plat… Au contraire, les légumes verts, autrement dit les brocolis, sont ses ennemis! Les gens qui bégayent la mettent dans tous ses états. La porte du restaurant se ferme, laissant le courant d’air soulever ses cheveux fins, au vent! Le printemps est pour elle signe de « cui-cui » jolis, de soleil, de renaissance… Oh, la queue d’un matou, bougeant au rythme de ses pas, agile et vif, sautant de mur en mur…magnifique! Magique même! Le coucher de soleil ou le lever de l’aube aux lueurs orange joyeuses… Pour un bon rebondissement, rien de mieux que des mots gentils et rassurants. Le « ding- ding » de sa guitare fait tout son bonheur… Rêver, rêver…c’est Anaé !
Portrait de Colette par Marianne. Il est 19h, Colette remet sa montre à son poignet: ancienne secrétaire, elle a été habituée à gérer son temps. C’est une petite dame habillée de rose : blouson, écharpe. Ses lunettes fleuries voyagent de la table jusqu’au-devant de ses yeux bleus au gré de la luminosité et de ce qu’elle doit regarder. Ce rose, c’est la couleur qu’elle veut donner à sa vie quand celle-ci se teinte de gris plus ou moins foncé. Positive : ” Je ne m’apitoie pas sur mes difficultés, je cherche toujours à aller de l’avant.” Elle est venue dans la verdure de Carheil à Plessé après avoir passé avec plaisir sa vie en ville à Strasbourg. Moins de spectacles et de sorties mais plus de calme. Calme qu’elle aimerait utiliser pour lire un peu plus afin de découvrir les gens d’ailleurs qu’elle a rencontrés dans ses nombreux voyages. Mais les contraintes de déplacements pour sa santé lui prennent du temps : ‘’ Les journées n’ont que 24h !’’ Son mari étant encore en activité, elle a retrouvé, trop peu à son goût, le plaisir d’écrire dans les ateliers de la région. Cette écriture qui lui permettait, jeune, de garder contact avec les amis rencontrés en cure et qui maintenant lui offre l’occasion de s’évader. Curieuse dans le bon sens du terme, Colette dégage un sentiment d’ouverture, de dynamisme et de sympathie.
Portrait de Marianne par Colette. Je retrouve Marianne au Gâvre lors d’un atelier d’écriture. Nous nous sommes déjà rencontrées lors d’un récent atelier dirigé par Rémi Chechetto. Nous nous sommes écartées du groupe pour nous découvrir dans un peu plus d’intimité. Marianne est une femme qui parle volontiers de sa vie actuelle. Née à Vertou, elle passe sa retraite à la Chevallerais où elle vit depuis 40 ans « Je suis venue à La Chevallerais pour le travail, en famille ». En effet, son mari, enseignant dans le primaire comme elle, y avait été muté. Marianne a obtenu sa propre mutation dans la région, sans problème. Marianne a apprécié ce changement de vie et ne regrette pas d’avoir quitté la ville pour la campagne. Elle est heureuse d’avoir du temps pour s’investir dans pas mal d’activités « Je suis plutôt créative ! ». La couture, surtout pour sa petite fille qui vit près de Grenoble, la broderie, la peinture, et pas n’importe quelle peinture ; Marianne aime les icônes, pour leur beauté plus que pour leur sens religieux. Artiste ? « Plutôt artisan » précise-t-elle. Elle est aussi active à la bibliothèque et aime rencontrer les gens. Son intérêt pour les gens oriente aussi ses choix de lecture. Marianne aime découvrir leur vie, leur pays et leur histoire. Elle choisit spontanément des livres qui lui permettent de voyager, lorsqu’elle ne part pas, avec son mari, découvrir d’autres contrées. Marianne est une retraitée heureuse, ouverte sur les autres et le monde !
Portrait de Myriam par Céline. J’ai rencontré Myriam, comme par hasard, à un atelier écriture… Assise devant un verre de jus de pomme. Elle n’a pas hésité à répondre au jeu des questions/réponses. “Myriam, je suppose que ce n’est pas la première fois que l’on te pose cette question : Si tu devais emporter des livres sur une île, qu’emporterais-tu ?” Elle me répond très rapidement : “L’angoisse du roi Salomon” d’Emile Ajar, tout Giono, Boris Vian. La démarche d’écriture, elle l’a éprouvée très jeune, adolescente. Elle écrivait de la poésie. Plus tard, elle l’a concrétisé avec le métier d’ institutrice. Une réelle satisfaction s’opère lorsqu’un jour au HangArt, à Saffré, elle participe à un atelier d’écriture. Ecrire dans un contexte autre que celui de l’enseignement. En discutant avec l’animateur, elle se rend compte qu’animer un atelier écriture est une autre dimension tout en restant en rapport avec l’attrait de l’écrit. Et comment ne pas passer de l’écriture aux voyages ! Myriam m’explique qu’avec Joël, son époux ,ils aiment voyager. Pas très loin cependant, car Joël tient à son jardin. Ils voyagent sur leur péniche. Si elle en avait eu la possibilité, Myriam aurait aimé être nomade. Nomade, elle l’est, à travers les rues des grandes villes ! Car Myriam aime faire du shopping sans pour autant acheter. C’est un très grand plaisir pour elle, voir une passion. Alors qui irait imaginer que l’un des traits de son caractère, très récurent, selon elle, est l’inquiétude ?
Portrait de Céline par Myriam. Un visage souriant derrière ses lunettes, des boucles brunes et folles, vêtements colorés, originaux. C’est Céline, mais sans son chien aujourd’hui…Le portrait sera donc incomplet !…. Avec de grands yeux gourmands, elle parle de nourriture : « J’aime les tables riches, les nourritures grasses, la tête de veau , les tripes à la mode de Caen…les vins charnus, comme le Bourgueil. » Elle ajoute, toujours enthousiaste, qu’elle adore cuisiner, recevoir . Et puis, avec une moue boudeuse, évoque ces personnes qui se restreignent sur la nourriture : « Je n’aime pas… » Autre moue quand elle parle d’ordre, de règles imposées. Elle aurait aimé, dit-elle, vivre au temps de la Renaissance, pour les mœurs, les couleurs, la fantaisie. Dans sa maison au fond des bois, près d’un ruisseau, elle vit entourée de son chien, son chat et un compagnon. Et elle éclate de rire quand je lui fais remarquer l’ordre dans lequel elle les a cités. Le passé, pour elle, c’est dépassé. « Mon enfance ? Quelle enfance ? la famille, c’est parfois un sacerdoce ! » Elle glisse sur le sujet. Fantasque, elle l’est et l’affirme. Les autres pourtant, pour elle, c’est du sérieux. On ne badine pas avec l’amitié… Comme en cuisine, pas d’économie quand il s’agit d’empathie.
Portrait de Anne par Isabelle. Regard bleu, profond et malicieux, Anne est une femme élégante. Créoles en or, petit collier de perles et bagues. Elle a une classe naturelle. Bien qu’elle porte ce soir un gilet noir, détrompez-vous Anne est une femme qui aime les couleurs. Elle pratique l’aquarelle avec ses amis de la Maison de la Forêt. Son regard pétille quand elle m’explique que comme chaque artiste, « artiste en herbe » précise-t-elle avec humilité, elle a sa palette de couleurs. Anne, elle aime les couleurs chaudes : les ocres, les rouge, les cramoisis. Et cette année, le club aquarelle travaille sur le thème du Carnaval de Venise. Du coup, elle s’en donne à cœur joie et a élargi à la Commedia dell’arte pour : « faire éclater les couleurs ! », ajoute-t-elle avec intensité. Anne, elle vient de Lorraine, elle a vécu en Normandie et puis elle est arrivée au Gâvre il y a dix-neuf ans pour suivre son ex-mari. Ici, elle a eu une vie professionnelle intense en tant que responsable de structure touristique d’abord, puis elle a géré une structure du domaine médico-social qui accueille des personnes handicapées. Le son de sa voix éraillée laisse présager qu’elle a traversé quelques coups durs… On le devine aussi lorsqu’elle porte sa cigarette électronique à ses lèvres. Parfum menthe glaciale ! C’est le seul qu’elle aime. Anne, elle n’a pas froid aux yeux. On la sent forte même quand elle confie qu’elle a dû s’arrêter de travailler il y a trois ans pour raison de santé. Sacré coup dur ! Heureusement, son fils de vingt-quatre ans – qu’elle a pour ainsi dire élevé seule depuis ses onze ans – est à ses côtés dans cette épreuve, « ça nous a encore plus rapprochés et c’est un vrai bonheur ! ».
Portrait de Maëlle par Cerise. Elle porte une chemise blanche avec des fleurs, des petits oiseaux et un legging noir. Ses cheveux sont longs, ses lunettes violettes. « J’habite au Gâvre, 16 rue Jean de la Bretesche » me dit- t-elle en rigolant. « J’aime courir dans mon jardin, jouer avec mon frère. M’occuper des chevaux (les brosser, les nourrir) et rester avec ma famille » me dit-elle en tripotant son crayon. Puis d’un ton énervé, elle ajoute: « je n’aime pas les épinards, me disputer avec mes amies et les sardines… Je n’aime pas non plus les maths et la techno ». Toute affolée, elle me dit : « j’ai oublié de dire que j’adore les animaux et mes amies ». À la question, quel adjectif te qualifie, elle répond en souriant : « Quoi…j’en sais rien… les adjectifs qui me qualifient sont persévérante et attentive ». En chantonnant, elle m’indique qu’elle a beaucoup d’amies. Je constate qu’elle regarde les tableaux d’un air rêveur. « Je travaille au collège le Galinet, en sixième H » me dit-elle en baillant. Très sérieusement elle m’indique: « Je fais de l’équitation, c’est ma passion depuis que je suis toute petite. Je fais aussi de la Zumba ». Elle me décrit sa chambre : « les murs sont blancs et roses avec beaucoup de posters des chevaux. Il y a une étagère sur laquelle sont posées les médailles et ma chaîne hi-fi. J’ai un bureau avec un calendrier de chevaux, une lampe et des petits objets décoratifs». Elle rajoute en riant « et bien sûr, il y a un lit! ». Alors qu’elle fait du bruit avec ses doigts, je lui demande: « Est ce que tu as Netflix? ». Maëlle : « Oui » Moi: « et tu regardes quoi? » Elle répond « Perdu dans l’espace et des films sur les chevaux ». Elle conclut en me disant qu’elle veut devenir vétérinaire et qu’elle veut garder sa vie tranquille avec ses amies et sa famille.
Portrait de Cerise par Maëlle.Cerise est une fille qui aime aller au basket, en faire, aller sur son portable ; elle passe beaucoup de temps avec sa famille et à jouer dehors. Je lui pose la question : « Quel sport fais-tu ? » Elle me répond : « Je fais du basket et de la natation. ». « Les adjectifs qui me qualifient sont : persévérante et maladroite. » Mais elle me dit après : « Mais je ne sais pas en fait. » « As-tu beaucoup d’amis ? » « Oui, j’ai beaucoup d’amis. » me regarde-t-elle avec un sourire jusqu’aux oreilles. « J’aime la raclette, l’escalade, mon portable, ma famille, mes amis, frites, j’aime aussi » dit-elle en regardant le menu de ce soir. « Je n’aime pas la techno, les artichauts, les asperges et les lardons. » Elle me dit ça très sincèrement. « Ma chambre a des murs blancs avec des tableaux colorés, des placards, un lit, une table de chevet, un bureau, un mur avec les photos de mes amies. » « Je suis en classe de 6ème E au Collège Le Galinet. » dit-elle en soufflant. « Je voudrais faire comme métier avocate. » me dit-elle pensive, avec le crayon dans la bouche. « J’ai douze ans et j’ai deux petits frères. » Elle me regarde en souriant. Je lui demande : « Est-ce que tu as des parents ? » Elle me répond : « Bah Oui ! » d’un air énervé en remontant ses lunettes. « J’habite à Villeneuve au Gâvre. » me dit-elle en soufflant et en plaquant ses cheveux derrière ses oreilles. « J’ai Netflix et je regarde River Dale. » et elle rajoute aussi : « C’est trop bien. » Cerise est grande, cheveux bouclés bruns, lunettes marron et les yeux également. Elle a un pull Jennyfer et des chaussures blanches. Cerise sait et veut viser juste. C’est elle, quoi !
Portrait de Faustine par Valérie. Sagement assise devant sa feuille, les yeux bien ouverts, Faustine 11 ans, attend mes questions, Elle est sérieuse, drôle et énergique me dit-elle. « Ah oui, je suis bavarde aussi ! ». Elle confiera qu’elle aimerait se débarrasser de ce qu’elle considère un défaut. Elle est l’aînée d’une sœur, « c’est bien mais quelquefois elle m’embête » avoue-telle. Faustine s’habille de préférence en jeans et sweat, aime le sport, pratique le basket mais « l’équipe en ce moment, ça ne me plaît pas trop » déclare-t-elle une moue de déception sur le visage. Alors que nous engageons la conversation les goûts de Faustine, elle ouvre une parenthèse subitement : « J’ai oublié de dire que je suis maniaque, j’aime quand mes crayons sont bien alignés par exemple.. » Après cette diversion, Faustine nous apprend que les meilleurs moments dans une journée pour elle sont quand elle mange – Faustine serait-elle gourmande ?– , quand elle va se coucher, « je lis avant de dormir, des romans surtout », Faustine lit beaucoup sauf des mangas. Faustine apprécie tous les moments où elle peut être avec des amis, parler, jouer en inventant des jeux lors de soirées pyjamas, ou regarder des films –- des copines aiment les films d’horreur mais moi pas du tout ! ». Faustine leur préfère des films d’aventure comme Indiana Jones ou d’amour comme Titanic, ou encore des Walt Disney. Faustine est particulièrement heureuse en été, elle peut profiter du dehors à la chaleur qu’elle préfère au froid hivernal. Cependant, « Sinon, Noël bien sûr et puis aussi le 19 novembre, jour de mon anniversaire » sont des exceptions ! Plus tard, Faustine, quels sont les projets ? Pour l’instant, un atelier scientifique déjà en place motive ses journées collégiennes. Un voyage en Martinique peut-être dans 2 ans ; et l’Italie lui plairait bien. « Ma mère, prof de français latin y est allée plusieurs fois et ce qu’elle raconte fait beaucoup envie ». du bout des lèvres, elle ajoute qu’elle ferait bien du latin au collège. Faustine suivrait-elle les traces de sa mère ?
Portrait de Valérie par Faustine. « Je pense être optimiste, à l’écoute des gens et dynamique même pour mon âge. » Valérie, mère de trois enfants, est mariée depuis 29 ans et cadette d’une famille de trois. Ses sœurs sont éloignées géographiquement, l’une vivant à l’étranger (Maroc) et l’autre en Seine et Marne. Avant la retraite, Valérie fut assistante sociale et professeur des écoles. Selon elle, elle peut être égocentrique, désordonnée et parfois désagréable. Pendant sa retraite, Valérie se consacre au jardinage, à la cuisine, à la chorale et au piano, mais ne néglige pas pour autant le sport !! Car elle pratique la marche, la natation, le vélo et le Qi Gong. Mais il fut un temps où elle fit du tennis, du judo, de la danse et du hand-ball. Valérie aime aussi les moments conviviaux, lire, écrire, prendre des photos… Elle a aussi trois petites filles dont une qui vient de naître. Valérie adore se rendre sur les plages vendéennes sous le soleil couchant mais évite les détours par Atlantis et elle préfère garder les pieds sur terre. Ses acteurs favoris ?? Catherine Frot et André Dussolier. Les chanteurs ?? Barbara, Brel, M et la musique tzigane. Valérie est férue de romans et membre d’un club de lecture. Elle déteste la mauvaise foi et la tricherie. « Avez-vous un cercle social élargi ? » lui demandai-je. « Oui, » estime-t-elle. « Car j’ai de veilles connaissances et des amis que je rencontre au cours de mes activités. » Tout en touchant machinalement son stylo Valérie me dit : « J’aime beaucoup le printemps, mais je préfère la variété de chaque saison. » Son style ? Décontracté. Ses plats favoris ? La polenta à la tomate et le chocolat dans tout son ensemble. Mais les huîtres peuvent aller voir ailleurs !!Mais qui se cache derrière ces lunettes ??